Anecdotes sur la 20 Francs Suisse

Souvent comparée au Napoléon, voire même considérée comme le pendant suisse du Napoléon, la 20 Francs Suisse dite Vreneli et aussi appelée « Swiss Miss » est une pièce passionnante à bien des égards.

Ainsi, sur les 61 millions d’exemplaires frappés, la production de 20 Francs Suisse pour l’année 1925 fut des plus timides, en effet seuls 50000 pièces ont été émises cette années là ce qui en fait un des millésimes les plus prisés des investisseurs et numismates. Les années 1903 et 1904 font également partie des millésimes les plus recherchés, du fait de la faible quantité de pièces notées par les services de cotation.

A l’inverse, l’année 1926 est relativement commune du fait de la grande quantité de pièces graduées par état. Fait intéressant : 5000 pièces d’une valeur faciale de 100 Francs ont été émises en 1925 mais également des pièces de 10 Francs en 1911, 1916 et 1922 avec respectivement 100000 exemplaires, 130000 exemplaires et 10,2 millions d’exemplaires.

Outre leur valeur faciale, ces pièces sont reconnaissables à la croix suisse visible dans les rayons du soleil, surplombant une branche.

Un autre millésime, celui de 1935 est apprécié de par son statut de refrappe de la pièce originelle, avec un tirage limité à 175000 frappes. Cependant, d’autres refrappes sont emblématiques, il s’agit de celles de 1945, 1946 et 1947, de nombreux exemplaires ont alors été émis, soit respectivement 3,5 millions, 7,109 millions et 9,4 millions.

Le millésime 1935 de la 20 Francs Suisse est identifiable à sa dénomination « L1935B », le L faisant référence à « Lingot » et le B renvoyant à l’atelier de Berne. A ce propos, une autre refrappe avait eu lieu en 1947 pour un tirage de 9,2 millions de pièces supplémentaires, on les reconnaît au B visible à la suite de l’année d’émission.

Plusieurs théories s’affrontent quant à l’origine du nom Vreneli, la plus répandue voudrait qu’il s’agisse d’une personnification féminine de la Confédération suisse « Verena ». Une autre, tout aussi plausible voudrait que ce nom soit en fait une référence à un homonyme apparaissant dans l’histoire du célèbre Guillaume Tell. Rappelons également que la pièce porte un autre nom tout aussi répandu : celui d’Helvetia, qui laisser moins de place au doute quant à son origine.